Une fin comme une autre.

C'était la nuit. Une nuit de pluie, d'orage, de tempête. Bayn était terré dans sa cachette, en attendant que son apprentie vienne lui faire son rapport. L'humidité régnait dans le trou de terre, mais il ne pouvait aller nul part ailleurs. Belya était chargée de surveiller les allées et venues de la SI:7, bien qu'ils soient extrêmement discrets. Elle devait aussi aller dans l'ancienne maison de son maître, pour voir si un membre de la confrérie lui avait répondu. L'eau commençait à s'infiltrer dans la tenue de mendiant de Prêtre. Son apprentie était en retard.

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Belya avait finie sa mission, elle s'était préparée à faire son rapport à son maître, mais quelqu'un rôdait autour de son terrier. Belya s'approcha.
_Hé! Vous! Que....
L'homme, (car c'était un homme) couru vers elle, et, rapide comme l'éclair, lui trancha la gorge. Elle n'eut pas le temps de pousser ne serais-qu'un petit cri d'avertissement à son maître. L'homme avait disparu avant que le corps sans vie de Belya ne touche le sol.

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Bayn fut soulagé d'entendre des bruits de pas à l'extérieur. Il s'apprêta à sortir, lorsqu'il eu pressentiment... Une étrange boule s'était formée dans son cœur... Le lien entre Maître et Apprenti est très fort, dans certaines conditions. Il ne tarda pas à comprendre, que ce n'était pas celle qu'il considérait comme sa fille qui s'approchait. Ils n'eut pas le temps de penser à sortir, qu'un homme entra. Il était coincé. Il avait perdu beaucoup de ses pouvoirs lorsqu'un démon s'est emparé de lui. Il ne lui restait actuellement que très peu de son énergie vitale. Enlever et remettre le collier de Laïlaétha dans la même heure, le jours d'avant, l'avait épuisé. L'homme devait savoir que sa proie était faible, car il ne fit aucun geste à l'approche de l'assassin. Une fine dague apparut dans la main gauche de l'homme, et d'un geste rapide, entailla profondément la gorge du prêtre. Celui-ci mourut quelques instants plus tard. L'homme fouilla le corps inanimé de Bayn, trouva un peu d'argent, et une lettre. Il la lut rapidement, ravi des informations qu'il trouvait dedans. Le prêtre avait trahi la confrérie malgré lui. L'agent de la SI:7 quitta l'antre du prêtre, satisfait de son travail. Il allait recevoir beaucoup d'argent pour cette prise.

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Les deux corps furent retrouvés le lendemain matin par le gardes de la ville. Ils les balancèrent dans l'océan qui s'étendait non loin de là. Une annonce a été affichée sur le tableau de Hurlevent, ayant pour but d'attirer les membres de cette confrérie, qui commençait grandement à agacer la SI:7.