Parce que la bête était déjà en moi. Récit d'une vie de rêve.
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Parce que la bête était déjà en moi. Récit d'une vie de rêve.
Grisetête, ça vous évoque quoi ? Un rempart, un mur, une cité maudite ? Bien sûr, les récits de vos parents au sujet de cette gigantesque porte sont sans doutes sombres et morbides. Laisser moi vous contez l'histoire d'un sale type.
Jadis, j'étais garde de la place centrale. Je n'étais pas au gradé, mais j'avais une vie confortable. Non, un caporal ne reçoit pas de belles bourses d'or, mais il y a toujours moyen de se faire de l'argent quand on est adroit de quelques talents. J'ai trahi ma ville à de nombreuses reprises : escroquerie, racket, chantage, "laisser passer" falsifié. Bref, j'étais un sale type. J'étais déjà à cette époque intraitable. Mon épée a égorgé bon nombre de mauvais payeur, mon bouclier fracasser bon nombre de tête. Mes bottes ont piétiné des centaines de cadavre. Mais là n'est pas le plus grave.
J'étais assis sur le seul banc à l'ombre de la place centrale, sirotant un verre d'hydromel bien frais et cherchant après l'arnaque du jour. Une occasion en or se présenta alors à moi, un magus visiblement perdu dans l'immensité de notre cité, avec les poches visiblement pleine de pièces d'or et d'argent.
-"Je peux vous aider mage ?
-Bonjour, je recherche le laboratoire d'alchimie le plus proche.
-Alchimie ? Les alchimistes sont interdits de séjour ici, ils sont corrompus par la drogue et tentent des expériences douteuses. Ceci dit, je connais un récidiviste qui à cacher son laboratoire. 100 pièces d'or et je vous y conduis. Disons 150 pour le risque que j'encours pour vous.
-Certes, tenez mon cher."
Je m'étais assuré qu'il était effectivement plein aux as, ses poches rebondissaient encore dans un délicieux cliquetis de pièces. Evidemment, l'alchimie est autorisée à Gilnéas. Il ne me restait plus qu'à l'attirer dans la ruelle la plus sombre afin de l'abbatre.
-"Vide tes poches, mage, avant que je te fasse la peau !
-Une tromperie ? Je m'en doutais. Un homme avec un regard aussi verreux ne pouvait être honnête. Je connais très bien Gilnéas, sache le. Tu seras le cobaye de mon expérience. Laisse sortir la bête en toi !"
Il me lança une orbe au visage, celle-ci contenait une épaisse fumée bleue. Des frissons parcouraient mon dos, mes membres brûlaient, la douleur me prenait aux entrailles. Je m'évanouis.
A mon réveil, j'étais toujours dans cette même ruelle, il faisait nuit. Le colonel allait probablement me tuer pour ne pas avoir retrouvé mon poste. Je décidai de me lever et un détail m'arrêta : J'avais des griffes ! Des poils commencèrent alors à pousser à une vitesse fulgurante, ma mâchoire s'agrandissait à chaque seconde. Je devenais une bête. Etrangement, j'étais encore en possession d'une intelligence humaine. J'ai compris alors que le mage n'était autre qu'Arugal. Je m'étais fait avoir, j'étais devenu un Worgen !
Mon armure me pesait affreusement, je devais retirer mes plaques afin de pouvoir bouger ! J'étais devenu incapable de manier une hache, je ne savais plus utiliser un bouclier. L'âme de guerrier que je possédais était partie. J'ai voulu alors m'allumer une pipe et par réflexe inconscient, c'est le bout de mon doigt qui prit feu, sans même que je ressente aucune douleur. J'étais devenu moi-même un mage !
L'entraînement fit que je pouvais à présent changer aisément de forme, entre humaine et Worgen, bien que l'énervement me faisait toujours passer du côté sombre. Je profitai de ma nouvelle force afin de devenir un scélérat nocturne, l'assassin de Gilnéas. Les cris de douleurs de mes victimes étaient ma symphonie favorite. L'odeur de leur chair calcinée, mon eau de cologne préférée. Leur chair saignante, mon repas favori. Puis vint la grande infection, tout gilnéens devint Worgen. La fin d'un marché en or pour moi. Ma fortune était faites, mais je ne voulais pas arrêter. J'ai alors quitté ma Gilnéas à la recherche d'un nouveau filon. Mon aventure commençait, ma fuite des forces de l'ordre également.
Jadis, j'étais garde de la place centrale. Je n'étais pas au gradé, mais j'avais une vie confortable. Non, un caporal ne reçoit pas de belles bourses d'or, mais il y a toujours moyen de se faire de l'argent quand on est adroit de quelques talents. J'ai trahi ma ville à de nombreuses reprises : escroquerie, racket, chantage, "laisser passer" falsifié. Bref, j'étais un sale type. J'étais déjà à cette époque intraitable. Mon épée a égorgé bon nombre de mauvais payeur, mon bouclier fracasser bon nombre de tête. Mes bottes ont piétiné des centaines de cadavre. Mais là n'est pas le plus grave.
J'étais assis sur le seul banc à l'ombre de la place centrale, sirotant un verre d'hydromel bien frais et cherchant après l'arnaque du jour. Une occasion en or se présenta alors à moi, un magus visiblement perdu dans l'immensité de notre cité, avec les poches visiblement pleine de pièces d'or et d'argent.
-"Je peux vous aider mage ?
-Bonjour, je recherche le laboratoire d'alchimie le plus proche.
-Alchimie ? Les alchimistes sont interdits de séjour ici, ils sont corrompus par la drogue et tentent des expériences douteuses. Ceci dit, je connais un récidiviste qui à cacher son laboratoire. 100 pièces d'or et je vous y conduis. Disons 150 pour le risque que j'encours pour vous.
-Certes, tenez mon cher."
Je m'étais assuré qu'il était effectivement plein aux as, ses poches rebondissaient encore dans un délicieux cliquetis de pièces. Evidemment, l'alchimie est autorisée à Gilnéas. Il ne me restait plus qu'à l'attirer dans la ruelle la plus sombre afin de l'abbatre.
-"Vide tes poches, mage, avant que je te fasse la peau !
-Une tromperie ? Je m'en doutais. Un homme avec un regard aussi verreux ne pouvait être honnête. Je connais très bien Gilnéas, sache le. Tu seras le cobaye de mon expérience. Laisse sortir la bête en toi !"
Il me lança une orbe au visage, celle-ci contenait une épaisse fumée bleue. Des frissons parcouraient mon dos, mes membres brûlaient, la douleur me prenait aux entrailles. Je m'évanouis.
A mon réveil, j'étais toujours dans cette même ruelle, il faisait nuit. Le colonel allait probablement me tuer pour ne pas avoir retrouvé mon poste. Je décidai de me lever et un détail m'arrêta : J'avais des griffes ! Des poils commencèrent alors à pousser à une vitesse fulgurante, ma mâchoire s'agrandissait à chaque seconde. Je devenais une bête. Etrangement, j'étais encore en possession d'une intelligence humaine. J'ai compris alors que le mage n'était autre qu'Arugal. Je m'étais fait avoir, j'étais devenu un Worgen !
Mon armure me pesait affreusement, je devais retirer mes plaques afin de pouvoir bouger ! J'étais devenu incapable de manier une hache, je ne savais plus utiliser un bouclier. L'âme de guerrier que je possédais était partie. J'ai voulu alors m'allumer une pipe et par réflexe inconscient, c'est le bout de mon doigt qui prit feu, sans même que je ressente aucune douleur. J'étais devenu moi-même un mage !
L'entraînement fit que je pouvais à présent changer aisément de forme, entre humaine et Worgen, bien que l'énervement me faisait toujours passer du côté sombre. Je profitai de ma nouvelle force afin de devenir un scélérat nocturne, l'assassin de Gilnéas. Les cris de douleurs de mes victimes étaient ma symphonie favorite. L'odeur de leur chair calcinée, mon eau de cologne préférée. Leur chair saignante, mon repas favori. Puis vint la grande infection, tout gilnéens devint Worgen. La fin d'un marché en or pour moi. Ma fortune était faites, mais je ne voulais pas arrêter. J'ai alors quitté ma Gilnéas à la recherche d'un nouveau filon. Mon aventure commençait, ma fuite des forces de l'ordre également.
lazerfozz- Muet
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