Carnets de Voyages (BG Gigodeen)

Il y à 20 ans, de l'autre côté de la porte des Ténebres, dans un village d'émigrés humains à côté des manaforges, naquit Gigodeen. Il portait la marque de l'Ombre. Meme les Erédars, il y à dix milles ans de celà, avaient prédit l'avenir de cet enfant à destinée unique. A cette époque-là au Raz-de-Néant, les êtres vivants doués d'intelligence étaient formés par les gangregardes aux arcanes de l'Ombre. Leur entraînement achevé, ils étaient soit tués, soit corrompus par les gangrentités omniprésentes en Outreterre. Leur enveloppe charnelle étant trop faible pour supporter une telle charge de magie; tous y succomberent.

Révolté par la mort imminente des siens, Gigodeen et un petit groupe de Démonistes se rendirent au temple du Seigneur Funeste et invoquerent un objet mythique d'une grande puissance : L'Orbe du Chaos. Cet artéfact mythique qui lui était lié fut conçu dans le but d'aspirer toutes les Âmes gangrenées et corrompues du monde physique. Mettant ainsi fin à la mort de son peuple.

Une bataille mémorable eut lieu entre les gangresoldats et les Démonistes, Gigodeen se servit de l'Orbe mais plus il en tuait, plus ils en arrivait de tout les côtés. Il prit la fuite avec les quelques survivants à travers la porte des Ténebres. Une fois de l'autre côté, il sentit quelque chose grésiller dans sa besace, il eut à peine le temps de sortir L'Orbe que celle-ci vola en éclats ! Il sentit quelque chose se briser en lui, puis il se tordit de douleur. Son Âme ayant pris la fuite dès son arrivée en Azeroth.

Pour survivre, il utilisa sa premiere pierre d'ame qui lui rendit la sienne mais avec la souillure de l'Ombre. Tout à coup, il sentit en lui une sensation d'intense bien-être. Tandis qu'il s'ennivrait de son pouvoir, une étrange créature s'approcha de lui. Sa petite taille rappelait celle des peuples montagnards, son oeil gris perle à travers son monocle luisait.
"Qui êtes-vous ? tentais-je dans l'espoir qu'il comprenne ma langue.
Je suis le Baron, rejoins ma confrérie.... Démoniste.''
Le baron lui explica en détail la raison d'être de son groupe. L'affaire était plaisante, il accepta.

Une Orbe pour les gouverner tous. Une Orbe pour les trouver, Une Orbe pour les amener tous et dans les ténèbres, les lier au pays de Raz-de-Néant où s'étendent les Ombres.

Il se faisait tard. Nous traversâmes Les ruines de la cité autrefois prospère. La terrible malédiction qui avait frappé Gilnéas la laissa sans âme vivante. Pourquois le baron y tenait-il tant ? "Gilnéas est à ceux qui ont su la reprendre" répétait-il à ces quelques Worgen qui la revendiquaient. La croisée nous guida moi, Lyam et Ainarïel dans la cathédrale Gilnéenne. Lyam paraissait nerveux, je sentais en lui l'oeuvre de l'archimage Arugal. Je n'en fis point part à notre Croisée qui inscrivit nos noms dans un registre. Nous pûmes reprendres nos montures en dirrection du manoir de Grisetete. Le Baron nous accueillis froidement et nous montâmes à l'observatoire. Le Baron demmanda à l'ancienne servitrice d'Arthas d'approcher. La Croisée l'obligea à se dévêtir puis elle marqua au fer son sein gauche. Le coeur froid d' Ainarïel ne la laissa point souffrir. Ce fut mon tour. Une fois torse nu, la Croisée me marqua sauvagement au dos. La douleur était telle que pendant un instant, je revis mon ancien village, mes parents ! Décimés par les gangregardes. Ce fut le tour de Lyam. Le tisonnier ardent ayant à peine effleuré sa peau que ses os se sonts brisés, sa peau se déchira, son corps se mortifia et d'énormes crocs vennaient parer sa bouche. Il s'était transformé... en Worgen ! La croisée gloussa mais çe qui était encore plus troublant, c'était que le Baron ne pipait mot, il était sans doute habitué a ce genre de scène. Une fois Lyam rhabillé, le Baron nous congédia.

Une Orbe pour les gouverner tous. Une Orbe pour les trouver, Une Orbe pour les amener tous et dans les ténèbres, les lier au pays de Raz-de-Néant où s'étendent les Ombres.

Le casse de la banque de lune-d'argent fût ma premiere affaire criminelle. Le plan était parfait. Je n'avais qu'a me déguiser en orc et conduire mes compagnons en tant que prisonniers devant la salle des coffres. Le plan était parfait, sauf... pour l'oeil de Kilogg que j'avais invoqué affin de vérifier si il y avait des sentinelles elfes. Nous fûmes repérés mais nous parvinrent à tuer les sentinelles qui nous avaient vu. Une fois les coffres vidés, nous avions dû affronter la garde elfique. Voyant leur nombre augmenter, la croisée avait prévu le coup. Elle nous ordonna d'utiliser L'Orbe de Transposition situé derriere le trône du magistère elfe. Celle-ci était censé nous conduire dans les anciennes ruines de Lordaeron. Je devais m'assurer que tous mes compagnons avaient pris le passage avant d'y aller. Une fois tout le monde en sûreté, un archer me décrocha une fleche en pleine poitrine au moment de l'allignement de l'Orbe. Je fus téléporté à temps. Mais la fleche retirée de ma carcasse laissait place a une plaie béante. L'ombre débordait en moi, elle était visible dans mes chairs et empechait celles-ci de se refermer.

Une Orbe pour les gouverner tous. Une Orbe pour les trouver, Une Orbe pour les amener tous et dans les ténèbres, les lier au pays de Raz-de-Néant où s'étendent les Ombres.

La semaine suivante, alors que j'étais en train de soulager mon mal par l'alcool. Je fis la connaîssance d'Eimhir Codont. Elle aussi travaillait à la solde du Baron.
" - Je peux t'aider. Me confia-t-elle. Je peux retirer la part d'Ombre en toi qui me tourmente tant..." Apres une longue conversation sur les bienfaits du druidisme, je finis par accepter son aide. Nous sortîmes à l'extérieur de l'auberge et elle me plaça au centre d'un cercle de puissance. La Bien-née commença à incanter. Je sentis que le Démon en moi commençait à partir... Pour un court instant seulement. Une fois re rituel achevé, mes blessures avaient cicatrisées; mais Eimhir s'évanouit. Un autre membre de la confrérie arriva et l'enmena avec lui dans les quartiers de Hurlevent. Il m'interdit de l'approcher jusqu'a nouvel ordre. Ce n'est que bien plus tard que j'appris qu'une part de ma personne avait migré vers elle.

Une Orbe pour les gouverner tous. Une Orbe pour les trouver, Une Orbe pour les amener tous et dans les ténèbres, les lier au pays de Raz-de-Néant où s'étendent les Ombres.

Faire partit d'une confrérie de bandits possède ses avantages... Mais aussi ses inconvénients, en particulier lorsque le Baron, sous la directive de Markar (un autre démoniste à l'histoire encore plus troublante) nous ordona de nettoyer les catacombes... Tâche fastidieuse mais jugée soi-disant "nécéssaire" par respect pour nos infortunés compagnons Gilnéens. Je revis Eimhir... Elle avait changée... Une familière aura maléfique émanait de son corps. L'Ombre se manifestait de plus en plus en elle. Chaques sortilèges qu'elle lançait, memes les plus pacifiques; du sol en sortait des ronces.

Ce qui devait arriver arriva. La part maudite en elle avait pris les dessus. Elle voulait encore plus de mon pouvoir. Je m'éxécutait. Invoquant les pires sources de magie gangrenée. Nous décidâmes de partir en quete d'autres sources, nous en voulions toujours plus ! Les railleries de nos compagnons n'ont point suffit à nous raisoner. Ils étaient prêt à nous tuer si il le fallait. A la suite d'une altercation entre un worgen et moi-meme, je lui pris son âme au cours d'un combat singulier usant bien sûr, des quelques éclats de l'Orbe du Chaos. Le worgen sombra petit à petit dans la folie. Le Baron arriva et m'ordonna de rendre ce qui lui appartenait. Je fus contraint de m'éxecuter. Après quoi ils m'attachèrent et m'enmenerent dans les catacombes. Eimhir y était aussi. Ils me baîllonèrent et commençèrent à décider sur ce qu'ils allaient faire de moi. N'ayant point envie de subir leur châtiment, je me mis à incanter doucement. J'invoquait une pierre d'âme sachant exactement quels seronts les effets sur moi. L'incantation terminée, sous les cris d'Eimhir à travers son baîllon, le vieux Gigodeen se vida de son énergie vitale et mourrut. Mes compagnons, alertés par les cris de l'elfe vinrent tous constater ma mort. Crachant et souillant ma dépouille. Je comptait réapparaître bientôt...

Une Orbe pour les gouverner tous. Une Orbe pour les trouver, Une Orbe pour les amener tous et dans les ténèbres, les lier au pays de Raz-de-Néant où s'étendent les Ombres.

La derniere fois qu'ils apperçurent le fourbe démoniste, çe fut dans la tour de grisetete au cours de l'intronisation de nouveaux membres où il les maudits ce jour-là...



à suivre...

Un mois vennait de passer. Le baron, par souci de manque d'effectif accorda à Gigodeen une amnestie au sein de la confrerie. Celà étant fait, il put la réintegrer mais l'atmosphère qui régnait entre les membres ne présageait rien de bon. Deux nouvelles recrues vennaient réintegrer les rangs. Au cours de leur ''initiation'' dont le souvenir, cuisant, resterait a jamais gravé dans ses chairs; on les fit passer par les catacombes. Là, où Eimhir était censé se remettre du démon en elle... Il s'arreta devant sa cage. Il en émanait une aura familiere mais ne s'y attarda pas. Lyam s'interposa entre eux, craignant un nouvel incident. Aïnariel réussit à le convaincre qu'il n'y avait aucun danger. Ses compagnons reprirent leur route en dirrection du manoir de Grisetete. Le vieil arcaniste s'approcha de la cage et Eimhir lui murmura :

-"Je ne puis rester ici, je souffre du manque de ta magie... Donne-m'en encore! Lui dit-elle.
- Mais... Tu es faible, cela te tueras.
- Qu'importe, j'en veus encore plus !''

Gigodeen, en dépit des avertissements de ses compagnons tendit à Eimhir un éclat d'âme. Celui-ci se dissipa en elle... elle s'enivrait. Il ne pouvait supporter de voir son amie captive des hommes du Baron. Les voyant s'éloigner vers le manoir, il fit sauter la porte hors de ses gonds d'un claquement de doigt. Eimhir était libre, désireuse de se venger de ceux qui l'avaient enfermée mais toujours avide de magie corrompue.

Ils se rendirent sur ce qui restait de la Grand-Place de Gilnéas. Gigodeen incanta, se vida de ses forces affin de nourrir Eimhir de ses effluves maléfiques. Alors qu'il était en transe, il vit Ainarïel se jeter sur celle qu'il aimait. Le vieil arcaniste jetta un maléfice à Ainarïel qui tomba lourdement sur le sol.

-"Que lui as-tu fait ! Cria Eimhir
- Rassure-toi, elle est seulement paralysée...
- Mais... Son emprise... Celle du roi-liche sur elle... Dieu que cette magie est puissante, plus encore que - la tienne...
- Comment! "

C'en était trop! Comment pouvait-elle préferer la puissance de cette ancienne servitrice d'Arthas a la sienne ? Cela devait s'arrêter là. Il devait sauver Eimhir, détruire la part démoniaque en elle et mettre un terme aux agissements de son démon. Mais comment faire sans qu'elle ne s'en aperçoive ? Il eut une idée.

-"Alors c'est fini ? Tu t'écartes de moi pour... Cette elfette !
- Ecoute Gigo, tu es faible ton pouvoir n'est rien comparé au sien, tu es un minable
- C'est tout ce que je vaut a tes yeux. Un simple moyen d'étancher la soif qui te ronge... Adieu Eimhir...
Il y eut un crac sonore et un éclair noir frappa au coeur le vieil arcaniste.

- Non ! Hurla Eimhir, Gigodeen, pas ça !"

Et elle courrut à travers les fourrés les larmes au yeux. Où aller ? Elle ne le savait pas. Elle s'arrêta au bord de la rivière qui bordait Gilnéas. Elle prit de l'eau entre ses mains et s'en asperga le visage. Les brumes de son esprit s'amenuisaient et elle semblait redevenir elle-même. L'eau de la rivière aurait-elle suffit à dissiper le mal en elle ? Une voix familière retentit derriere elle. C'était lui.

-"Que ? Comment... es-tu un spectre ?
- Tu sembles oublier qui je suis, le démon appartient au monde des morts. J'ai du rejoindre le royaume des esprits pour purger le tiens... Tu es guérie, la part corrompue de ton âme a été détruite."

Puis Gigodeen s'éffondra. Eimhir essaya tant bien que mal de le remettre sur pied mais aucune de ses incantation ne fonctionna. Elle avait perdu toute maîtrise du druidisme au moment ou le démon était actif en elle.

- "Je ne comprends pas... Je ne suis plus druidesse ! C'est affreux. Et elle éclata en sanglots.
Ma sacoche... dit-il dans un râle de mort. Prend-la, il doit y avoir une âme d'ancien druide à l'intérieur, brise là... Et demmande lui conseils.

Eimhir s'exécuta. Et l'esprit d'un elfe apparut dans d'épaisses volutes de fumée violette.

- Que veus-tu ? Dit l'esprit d'une voix caverneuse.
- Mon ami est souffrant, j'ai besoin de vos conseils pour redevenir druidesse.
- Ton ami... Qu'il soit damné pour avoir osé capturer l'âme d'un grand prêtre d'Elune! Néanmoins je veus bien faire un geste pour que tu retrouves tes talents druidiques. Vois-tu au loin ces feuilles ? C'est de la feuillargent, trace au sol un cercle runique comme nous autres, druides avont le secret. Place-y au centre les feuilles et prie Elune...
- Et c'est tout ?"

L'esprit n'eut pas le temps de répondre, il se dispersa au gré des vents. Ni une ni deux, Eimhir alla cueillir les herbes magiques. Elle y prit le plus grand soin et les plaça au centre d'un cercle runique qu'elle traça un peut plus loin. Un rai de lumiere verte jaillit aussitôt et enveloppa Eimhir de ses effluves. Elle se sentais revivre, retrouvant peu à peu ses couleurs elle partit soigner Gigodeen. Il se tennait devant elle, le visage rongé par la corruption...

-"Ne m'approchez pas ! Plus jamais !
- Gigodeen...
- Vous êtes redevenue vous même...
- Oui, les plantes on remplacées l'Ombre mais...
- C'est très bien comme ça. Vous avez tenté de me soigner et une part de moi s'est glissée en vous... Je ne veus pas que celà recomence. Je ne veus pas vous perdre... Je tiens à vous Eimhir...
- Pourtant, vous n'êtes pas le premier démoniste que je soigne. Regardez Markar, il se porte à merveille...
- Markar... la part d'ombre en lui est moins importante que la mienne. Si vous ne pouvez me soigner, alors personne ne le peut.
- Vous êtes resté isolé trop longtemps. Vous êtes rongé par l'Ombre et la fatigue. Reposez-vous, la ville de Hurlevent me parraît bien pour vous. Allez en compagnie d'aures démonistes et apprenez à maîtriser votre pouvoir. Vous en êtes capable. Je retourne à Darnassus pour ma part, allez en paix..."

Ces derniers mots tintères à son oreille comme un chant de liberté. Pour la premiere fois, il se sentait vivant.

La fin ?

Il avait fait long voyage, bravé ciels et tempêtes pour arriver aux pieds du maître soigneur. Dans un dernier élan d'espoir, il murmura a l'oreille de l'elfe qui était de garde le nom d'Eimhir, puis le vieil arcaniste s'évanouit. Au cours de ses voyages, il avait traversé toute l'Outreterre, gravit les sommets glacés du Nordfendre, frôlé la mort a de maintes reprises et c'est une bête histoire de traîtrise de serviteurs qui le perdra...

Alors que le soleil déclinait peu à peu derriere la cime des arbres de Teldrassil, il régnait dans la piece une vague odeur d'encens forestier... Assez pour en dégoûter le Démoniste. Le paravent décoré de symboles elfiques ne suffisait pas à cacher l' état lamentable de son corps. Allongé sur son lit, il se remémorait les instants passés avec elle... Cette elfe pour qui il avait le béguin. Des bruits de pas retentirent dans l'escalier, c'était elle, enfin ! Il l'attendait. Jamais se disait-il, jamais je n'aurais du la quitter. Elle portait les mêmes vêtements que le jour où ils s'étaient vu pour la première fois à Gilnéas. Elle s'agenouilla auprès de lui et pris son pouls.

- "Gigodeen...
- Je t'attendais, sourit-il.
- Par Elune, mais que t'es-t-il donc arrivé !..."

La voix alerte et bien portante d'Eimhir résonna dans toute la pièce. Il émanait du vieil arcaniste une aura qui n'était pas étrangère à la druidesse. Elle avait de l'éxpérience en ce qui concernait les démonistes, et lui avait l'habitude des expériences sur les âmes, mais sa derniere, aurait pu lui être fatale.

- "Ce n'est rien... J'ai connu pire. C'est bien que tu sois venue... assister a ma mort.
- Ne dit pas ça, tu m'entends ! Tu n'a pas fais ce long voyage pour rien, alors explique-moi ! Dis-moi ce qu'il s'est passé.
- Allons bon... gémi-t-il. C'est une expérience qui a mal tournée... Le démon auquel j'ai tenté de greffer l'âme d'un mourant s'est retourné contre moi... Je n'ai rien pu faire !

Il vit désormais en moi Eimhir, c'est affreux. Son feu intérieur me consume et me ronge à petit feu... Fais quelque chose ! Dit-il en s'agripant aux pans de sa robe. Tu as bien réussi à apaiser la souffrance de Markar, alors fais de même pour moi. Je t'en supplie... Eimhir..."

La druidesse pâlit. Elle fouilla dans son sac a la recherche d'un quelconque remède, elle savait en elle-même soigner la corruption de son amant... mais a quel prix... Elle tendit à Gigodeen une flasque remplie d'un liquide tantôt vert, tantôt bleu.

- "C'est pour apaiser le démon en toi, dit-elle en rebouchant la flasque. La seule façon de s'en débarasser est de purger ton corps au moyen des rituels des anciens. Je sais mes pouvoirs proches des tiens après l'accident qui nous a lié autrefois... mais...
- Mais quoi ?... Si il y a un moyen de me sauver... J'en paierai le prix ! Je ne désire que t'épargner la douleur de ma perte...
- Mais mes pouvoirs ne se sont pas encore stabilisés entre l'Ombre et le Druidisme... Je les ai récupérés avec l'aide des miens mais la trace de ta corruption passé y est encore présente... Je ne sais pas combien de temps cela devra prendre mais tiens le coup, je suis là..."

Les derniers rayons disparurent derriere les vertes colines de Darnasus. Le village s'endort peu a peu, paisible. Au centre de la cité, la vasque de marbre ou sautaient de temps en temps des bêtes nageantes se voilait peu a peu du ciel obscurci.

Il y eut une déchirure sonore puis un éclair vint frapper l'un des banc de pierre qui ornait le bassin. On vit une silhouette se relever, jurant par tout les noms " Maudit soit ce fichu magus, il ne paie rien pour attendre celui-là... J'arrive... mon amour..."