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Les origines de Bayn Wir' Alyan.

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Les origines de Bayn Wir' Alyan. Empty Les origines de Bayn Wir' Alyan.

Message  beleij Mer 7 Mar - 10:14

[HRP] Voici l'histoire de mon personnage, durant ces derniers jours.[/HRP]

Bayn Wir' Alyan était un puissant prêtre -nommé exagérément par certains le "Bénit de la Lumière"...Etait. En quelques jours seulement, il a vu toutes ses certitudes s'effondrer, et ses pouvoirs le quitter.

Mont Hyjal, milieu d'après-midi.

Bayn Wir' Alyan combattait. Il combattait pour la vie, pour la liberté de cette terre. Il combattait seul, contre le Crépuscule. Il était fatigué,commençait à faiblir : depuis les premières lueurs de la journée, il était sur le champ de bataille. Il ferma les yeux, puisant ses dernières forces. Ils n'étaient plus très nombreux lorsqu'il l'entendit. Non, c'était plus fort que ça. Il le sentit. Un appel. Irrésistible. Instantanément, Bayn quitta la bataille, tentant de semer ses adversaires. Lorsque, enfin, il y parvint, il se hissa sur un rocher. Il peinait, car ses mains pleines de sueur glissaient au contact de la pierre. Au bout de quelques minutes, il s'assit sur la surface lisse et plate du rocher, et tenta de calmer se respiration. Il l'attendait. Il ne fut donc pas surpris lorsque l'appel revint à lui. Il ne comprenait pas : cette langue lui était inconnue. Mais, peut lui importait. dorénavant, il savait. Lorsque le murmure s'évanouit telle un nuage de brume balayé par le vent, il laissa derrière lui une unique information. Un direction : l'Ouest. Bayn Wir' Alyan siffla sa monture, et s'élança.

Il lui fallut quelques heures pour atteindre Lor'Danel a Sombrivage. Bayn confia sa monture au Maître des écuries et,après s'être assuré qu'il ne manquerait de rien, marcha vers l'auberge. Il s'installa au comptoir.
-Excusez-moi? fit-il a la tenancière.
-Oui?
-Je suis à la recherche d'un navire et d'un équipage.
L'aubergiste haussa un sourcil.
-Hum... Par les temps qui courent, la mer n'est plus très sure...
Bayn laissa entrevoir le contenu de sa bourse. Satisfaite, la femme héla un homme, qui ne daigna pas se présenter.
-Cet homme vous emmènera où vous voudrez sans poser de question. Est-ce ce qu'il vous faut?
Bayn hocha la tête.
-Très bien, fit l'homme d'un voix grave. Quand voulez-vous lever l'ancre?
-Ce soir, si c'est possible.
-A ce soir donc.
Satisfait, Bayn quitta l'auberge et marcha dans le village. L'appel criait dans sa tête.

Bayn Wir' Alyan embarqua donc le soir même. Le membres de l'équipage se montrèrent peu sociable. Il s'installa donc a la proue du navire, guidant ce dernier. L'appel se fit hurlement a l'intérieure de son crâne. La nuit était avancée quand, sortit de nul part, un tourbillon les happa. Ils n'eurent pas le temps de comprendre ce qu'il se passait, qu'il se retrouvèrent sous la surface de la mer. Quelques minutes plus tard, le navire retrouva la lumière de la lune comme par miracle. Il ne restait toutefois aucune trace de Bayn à bord.


"Tout n'était que souffrance. Eau glacée et manque d'oxygène. Poumons qui brulent. Tympans menaçants d'exploser. Je suffoquais. Mes membres étaient gourds. L'eau pénétra soudainement dans mes poumons. Je perdit connaissances, manque d'air."

Je repris mes esprits durant...la nuit? la matinée? l'après-midi peut-être? Je n'en avais strictement aucune idée. La faible lumière qui rentrait par l'unique fenêtre de la pièce attira mon attention. Je tentais de me lever, mais une pointe de douleur me rappela à l'ordre. Ne sachant où j'étais, je tentais de remémorer mes derniers souvenirs, quand quelqu'un frappa à la porte.
-Puis-je entrer? demanda une voix d'homme.
-Oui oui, allez-y. répondis-je, surpris que ma voix soit aussi faible.
L'homme entra. Il était grand, la peau très pâle et les cheveux blancs et longs. Il semblait plus jeune d'une dizaine d'années que moi.
-Quel est ton nom? me demanda-t-il. D'où viens-tu?
-Je me nomme Bayn Wir' Alyan. J'ignore d'où je viens précisément.
L'inconnu avait pâlit -difficile à imaginer qu'il pouvait pâlir encore plus sans devenir transparent...
-Bayn Wir' Alyan? Tu...Tu en es sûre?
-Parfaitement oui, j'ai été retrouvé vers l'âge de deux ans dans une barque, j'ignore toutefois d'où je viens réelement.
-Tu es ici à Goldarya. Un petit royaume sous l'océan. Nous sommes protégés par un dôme de magie qui nous purifie l'air. Je me nomme Norgyn Wir' Alyan. Tout laisse à croire que je suis ton frère.
J'eus un hoquet de surprise. J'ouvris la bouche, mais Norgyn me devança.
-Nous ne sommes plus qu'une quinzaine de survivants. Peu avant ta naissance, notre roi, Telaryn a été corrompu par les forces démoniaques. Malheureusement, notre peuple n'utilise que la puissance de l'ombre, et seul la Lumière peut le vaincre.
Je réfléchis rapidement.
-Donc, j'arrive soudainement ici, je n'y connais rien, je commence tout juste à aller mieux, et je dois vaincre un.....démon?
Nargyn hocha gravement la tête.
-Oui, globalement, c'est ça.
Il fit un geste pour repartir.
-Je vais te laisser récupérer, me fit-il. Tu as tout ce dont tu as besoin ici.
Je le rattrapa avant qu'il n'atteigne la porte.
-Attends! fis-je avec une grimace de douleur. Comment suis-je arrivé ici? J'étais dans un tourbillon...Je me noyais..
-Je l'ignore. me répondit-il, d'un air vague. Nous t'avons retrouvé ici cette nuit. Dans un sale état il faut l'avouer. Maintenant, reposes-toi. Tu auras besoin de toutes tes forces demain.
Il quitta la pièce.
"Demain? Je vais devoir combattre un démon demain?Dans un royaume...Je vais aller l'explorer". Toutes ces pensées se bousculaient dans ma tête.
Je me suis levé, retenant un cri de douleur -mes poumons me faisaient atrocement mal.
Je me lança un rapide sort de soin, et sentant que ça allait mieux, sortis de la pièce. Je fus d'abords surpris par la faible lumière, qui semblait émaner d'une sphère placée au centre de l'unique place de la ville. Il y avait très peu d'habitations, une petite vingtaine seulement. Malgré l'aspect paisible du village, il y avait une étrange tension dans l'air. Je n'eus pas le temps de me demander d'où ça pouvait venir que, passant près d'une petite maison, celle-ci se mit à trembler. Je sursautais et, en m'écartant rapidement, un grognement sortit du bâtiment, avant que ce dernier n'explose. Tout les passants eurent le temps de se réfugier, ce ne fut pas mon cas. Je me suis retrouvé devant...un Démon. Il n'avait plus rien d'humain, malgré son apparence. Il était imposant. Une sombre force émanait de lui. Un cri m'avertit :
-Attention! Si tu le touche à main nue, tu seras maudit!
L'inconnu me lança mon bâton par la fenêtre.
-Merci! fis-je quelques peu inquiet.
Le démon m'attaqua quelques instants plus tard. Le combat dura longtemps. De forces égales, Démon et Prêtre enchainaient sortilèges, attaques et sorts de protection. Je perçu toutefois, commençant à être essoufflé, un faille dans sa défense. J'en ai profité instantanément. Mon attaque le toucha en pleine poitrine. Le démon, d'abords surpris, réagit aussi vite que moi. Perçant lui aussi un faille dans ma défense, il m'empoigna ma cheville avant d'exploser dans un énorme bruit, et une étrange lumière obscure, qui m'aveugla.
Je me fichais de cette lumière. Je me fichais des gens qui courraient vers moi. Les mots de l'inconnu tournaient dans ma tête. Le démon m'avait touché. J'étais condamné. Les villageois vinrent me remercier, tous conscients que ma fin était proche. Mon frère s'approcha de moi.
-Il y a un moyen de rendre la malédiction passive. me dit-il. Nous, nous ne pouvons être touchés, car nous vivons de l'ombre. Si tu veux survivre, il te faudra abandonner la Lumière pour pactiser avec l'Ombre. Tu... Mais, que t'arrive-t-il?
Je tentais de me relever. Je suis retombé lourdement par terre. Il fallait que j'ouvre les yeux. Non. Ils étaient déjà ouverts. Avec un cri de stupéfaction, le réalité me percuta de plein fouet. Aveugle. Le démon, en explosant, m'avait redu aveugle. J'ai accépté toutefois la proposition de mon frère. Si je pouvais encore me sauver...
Il me dit de répéter une phrase après lui, et c'est ce que je fis. Je sentis immédiatement le Lumière me quitter. Je me sentais vide, faible -et ce n'était pas faux, j'étais totalement faible. Peu de temps plus tard, je perçus de nouvelles choses, inconnues. Remarquant mon air surpris, mon frère m'expliqua :
-Tu deviens Ombre Bayn. Tes nouveaux pouvoirs arrivent en toi. Il te faudra toutefois beaucoup de temps avant de les maitriser. Il ne faut...
Norgyn n'eut pas le temps de finir sa phrase, un énorme bruit se fit entendre.
-Que se passe-t-il? demandais-je, inquiet.
-Le Dôme se fissure. L'explosion du Démon l'a abimé. Il nous faut fuir!
-Norgyn, part avec ton frère en premiers. Nous ne pourrons pas tous s'échapper. fit un vieil homme.
-Mais...
-Va Norgyn! Il se tourna vers moi. Merci Bayn. Merci pour tout.
Ils invoquèrent tous ensemble un portail, qui devait nous ramener à la surface. Mon frère me guida vers celui-ci, et m'aida à le passer. Les autres habitants nous suivirent, conscients que tous ne pourraient pas passer. Juste avant de passer le portail, j'entendis un énorme bruit de fracas : le dôme s'effondrait! A peine une seconde plus tard, je me suis retrouvé à la surface. Seul Nargyn était près de moi.
-Tout va bien? me demanda-t-il.
-Je pense, oui. Je ne vois toujours rien, mais j'aperçois de la lumière par là, répondis-je, en désignant le soleil.
-C'est le soleil. Bon, trouvons un moyen de gagner la terre ferme.
-Je... Y a-t-il quelque chose à l'horizon?
-J'aperçois quelque chose...fit-il, hésitant. Un...bateau, oui, c'est ça!
Je laissa échapper un soupire de soulagement.
-Fait leur des signes, pour qu'ils nous repèrent.
Je sentis quelques remous au côté de moi.
-Ils arrivent! s'exclama Norgyn.
Le navire s'approcha rapidement. Je sentis mon frère mener ma main à ce qui semblait être une échelle de corde. Une fois sur le navire, le capitaine s'adressa à moi :
-Heureux de vous retrouver. Nous vous avons cherché durant tout ces derniers jours. Où voulez-vous aller maintenant?
-Je souhaiterais naviguer vers Hurlevent. Sauf si vous n'avez plus de provisions...
-N'ayez craintes! Il se tourna vers ses hommes. Cap à Hurlevent matelots!
Le marin s'éloigna.
-Hurlevent? me questionna Norgyn.
-La capitale, là-bas nous serons tranquilles

Pendant le voyage, mon frère me demanda :
-Et...Que fais-tu en ce moment? Autre que des bains de mer...
Je ne savais pas trop qui lui dire... Parler? Me taire? C'était mon frère quand même...
-Sommes nous seuls dans cette pièce?
-Oui, ne t'inquiète pas. me répondit-il.
-Hum...Voilà...Je suis actuellement dans un...groupe de personnes...restants dans l'ombre.
Je me mordis les lèvres, en pensant que Dame Jadie allait tout faire pour que je rejoigne les squelettes dans les catacombes, si elle apprenait ce que j'étais en train de faire.
-Et...Quel est ce groupe?
J'expirai longuement.
-Alors voilà. La Confrérie est...

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