L'enterrement de Rosalie Stanley
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L'enterrement de Rosalie Stanley
A Gilnéas, il pleuvait.
Et ce temps, gris, sombre, semblait dégager une aura de mélancolie.
Les larmes et la pluie se mêlaient aux pavés des ruines de la ville...
Sur le pont, le Baron avançait. Derrière lui se tenaient droitement Ainarïel, Kathleen, Shynaën, Eimhir, Artus, et Markar. Aarseth fermait la funèbre marche.
Tous vêtu de noir, ils avancèrent, en silence, en direction de la cathédrale.
Un éclair éclata, retentissant, et résonna longuement dans la région abandonnée...
Le groupe arriva devant le géant édifice.
-Rompez les rangs, murmura le Baron. Que chacun me suive. En silence.
Obéissant et reluisant de pluie, les Confrères entrèrent dans le lieu sacré.
Le groupe marcha silencieusement en direction de l'autel. Les bruits de pas étouffés résonnaient le longs des arches monumentales.
Jadie, qui se tenaient derrière l'autel, se retourna, et ordonna au groupe de s'approcher d'un geste silencieux.
Tout le monde prit place. Loin au dehors, un worgen sauvage hurla sa complainte.
Jadie observa longuement le groupe. Tous affichaient un air maussade, las, et même riaient nerveusement. Mais leurs cœurs, purs ou maudits, vivants ou morts, ressentaient la même douleur : ils pleuraient.
Cassant le silence, Jadie commença la prière, sa voix tel un murmure fracassant sur les vitraux de la cathédrale :
-Nous sommes ici unis dans la Lumière afin de rendre un dernier adieu à notre émérite Consœur, Rosalie Stanley. Qui, quoiqu'elle eût été une âme doublement damnée... était néanmoins notre Consœur. A ce titre, ses funérailles seront grandiose.
Un silence pesant s'installa. Les quelques membres qui en eurent le courage approuvèrent les dires. Eimhir se décoiffa de son chapeau, respectant ainsi les formules de politesse des circonstances. Shynaën vit ses émotions monter en lui, et déglutit avec difficulté pour ne pas céder.
-Que ceux qui souhaitent profaner ce Saint Lieu et cette Sainte cérémonie se retirent dès maintenant, reprit Jadie. Car nulle effusion de sang ne sera tolérée cette nuit.
Markar rit nerveusement.
-Rosalie, tu as été retrouvée dans le fleuve de Gilnéas, couverte de pierres. Nous vengerons cet affront que tu as subi, cette humiliation profanatrice. Mais pour le moment, accepte cette prière, ajouta la Croisé.
Pensant aux faits, le Baron serra ses points de rage. Jadie racla sa gorge, et invita ce dernier du regard à continuer.
L'assemblée, émue, fit de nombreux efforts pour contrôler ses émotions. Shynaën serra des detns mais ne put retenir ses larmes. Aarseth, quant-à-lui, posa la main sur la garde de son épée. Son regard en disait long sur sa rage.
Silencieusement, un étranger connu sous le nom de Myse fit son apparition. Personne ne fit mine de le remarquer, et il sourit.
Psalmodiant, Maître Bofur chuchota :
-Allez-y, Jadie...
Jadie acquiesça. On pouvait distinctement percevoir dans ses yeux une lueur de dévotion inégalable, une foi si grande qu'elle en fût surprenante pour une Croisée si désagréable. Elle commença :
-Donne lui le repos éternel, ô Sainte Lumière, et que ton éclat éternel illumine son dernier séjour.
Le Baron ajouta en serrant les dents :
-Et que les responsables soient punis !
Kathleen joignit alors ses mains, les larmes aux yeux. Eimhir laissa couler une larme qu'elle essuya négligemment. Shynaën essuya ses yeux emplit de larmes.
Myse, lui, sourit sans que personne ne le remarqua.
Suite demain !
Et ce temps, gris, sombre, semblait dégager une aura de mélancolie.
Les larmes et la pluie se mêlaient aux pavés des ruines de la ville...
Sur le pont, le Baron avançait. Derrière lui se tenaient droitement Ainarïel, Kathleen, Shynaën, Eimhir, Artus, et Markar. Aarseth fermait la funèbre marche.
Tous vêtu de noir, ils avancèrent, en silence, en direction de la cathédrale.
Un éclair éclata, retentissant, et résonna longuement dans la région abandonnée...
Le groupe arriva devant le géant édifice.
-Rompez les rangs, murmura le Baron. Que chacun me suive. En silence.
Obéissant et reluisant de pluie, les Confrères entrèrent dans le lieu sacré.
Le groupe marcha silencieusement en direction de l'autel. Les bruits de pas étouffés résonnaient le longs des arches monumentales.
Jadie, qui se tenaient derrière l'autel, se retourna, et ordonna au groupe de s'approcher d'un geste silencieux.
Tout le monde prit place. Loin au dehors, un worgen sauvage hurla sa complainte.
Jadie observa longuement le groupe. Tous affichaient un air maussade, las, et même riaient nerveusement. Mais leurs cœurs, purs ou maudits, vivants ou morts, ressentaient la même douleur : ils pleuraient.
Cassant le silence, Jadie commença la prière, sa voix tel un murmure fracassant sur les vitraux de la cathédrale :
-Nous sommes ici unis dans la Lumière afin de rendre un dernier adieu à notre émérite Consœur, Rosalie Stanley. Qui, quoiqu'elle eût été une âme doublement damnée... était néanmoins notre Consœur. A ce titre, ses funérailles seront grandiose.
Un silence pesant s'installa. Les quelques membres qui en eurent le courage approuvèrent les dires. Eimhir se décoiffa de son chapeau, respectant ainsi les formules de politesse des circonstances. Shynaën vit ses émotions monter en lui, et déglutit avec difficulté pour ne pas céder.
-Que ceux qui souhaitent profaner ce Saint Lieu et cette Sainte cérémonie se retirent dès maintenant, reprit Jadie. Car nulle effusion de sang ne sera tolérée cette nuit.
Markar rit nerveusement.
-Rosalie, tu as été retrouvée dans le fleuve de Gilnéas, couverte de pierres. Nous vengerons cet affront que tu as subi, cette humiliation profanatrice. Mais pour le moment, accepte cette prière, ajouta la Croisé.
Pensant aux faits, le Baron serra ses points de rage. Jadie racla sa gorge, et invita ce dernier du regard à continuer.
L'assemblée, émue, fit de nombreux efforts pour contrôler ses émotions. Shynaën serra des detns mais ne put retenir ses larmes. Aarseth, quant-à-lui, posa la main sur la garde de son épée. Son regard en disait long sur sa rage.
Silencieusement, un étranger connu sous le nom de Myse fit son apparition. Personne ne fit mine de le remarquer, et il sourit.
Psalmodiant, Maître Bofur chuchota :
-Allez-y, Jadie...
Jadie acquiesça. On pouvait distinctement percevoir dans ses yeux une lueur de dévotion inégalable, une foi si grande qu'elle en fût surprenante pour une Croisée si désagréable. Elle commença :
-Donne lui le repos éternel, ô Sainte Lumière, et que ton éclat éternel illumine son dernier séjour.
Le Baron ajouta en serrant les dents :
-Et que les responsables soient punis !
Kathleen joignit alors ses mains, les larmes aux yeux. Eimhir laissa couler une larme qu'elle essuya négligemment. Shynaën essuya ses yeux emplit de larmes.
Myse, lui, sourit sans que personne ne le remarqua.
Suite demain !
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